Des solutions audacieuses au déficit d’épargne à long terme

Vieillir : sommes-nous bien préparés à subvenir à nos besoins et à ceux des générations futures? Un nouveau rapport publié par le Forum économique mondial (FEM) en collaboration avec Mercer intitulé Nous allons vivre jusqu’à 100 ans : Comment subviendrons-nous à nos besoins? brosse un tableau inquiétant.

L’espérance de vie moyenne à la naissance il y a quelques générations à peine n’était que de 34 ans dans le monde, mais atteint aujourd’hui 71 ans1. Environ la moitié de ceux qui naissent aujourd’hui dans les pays développés devraient vivre plus de 100 ans2. L’expansion de la richesse est presque ininterrompue depuis 50 ans3, tandis que la pauvreté a reculé de moitié entre 1990 et 20104.

Ces changements sont contredit positifs. Mais, l’évolution démographique et les nouvelles réalités économiques ébranlent aussi les systèmes de sécurité sociale formels et informels nés d’une autre époque.


Selon le nouveau rapport, notre filet disparate de systèmes d’épargne à long terme, de lois, de règlements, de programmes et de produits ne suffira pas à protéger les générations actuelles et futures pour leurs vieux jours. Dans certains pays, une population plus nombreuse de retraités toujours plus vieux compte sur des systèmes désuets et intenables de retraite publics et privés qui ne peuvent respecter leurs engagements financiers. Ailleurs, la classe moyenne en plein essor constate la quasi-absence de système d’épargne-retraite.

L’inaction n’est pas une option. Parmi les huit pays du rapport du FEM (l’Australie, le Canada, la Chine, l’Inde, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis), l’écart actuel entre l’épargne accumulée et les besoins de revenu de retraite annuel se chiffre actuellement à 70 mille milliards de dollars — une fois et demie le PIB combiné des pays à l’étude. Et, sans une action immédiate et concertée, ces huit pays sont en voie d’atteindre un déficit combiné de 400 mille milliards de dollars d’ici 2050, un écart qui se creuse au rythme de 28 milliards par jour.

Le problème n’est pas simplement la retraite. Il englobe toute la question du bien-être financier, nuisant à la productivité et précarisant la santé financière à différentes étapes de la vie. Trouver des solutions à ce problème s’inscrit dans la mission fondamentale de Mercer : améliorer la vie des gens en favorisant leur santé, leur prospérité et leur carrière.

Selon nous, le progrès passe par l’action concertée de multiples intervenants. Gouvernements, employeurs et intermédiaires financiers ont intérêt à aider les sociétés et les citoyens à combler le déficit d’épargne à long terme et en ont la capacité. Il y a beaucoup à gagner en veillant à ce que citoyens, employés et clients sachent épargner pour l’avenir.

Mais, pour y parvenir, il faudra de l’audace. Vu l’ampleur de l’écart actuel et la vitesse à laquelle il augmente, tous les intervenants doivent agir sans délai.

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